L’écrit-lire

A 9h les élèves lisent à la classe le texte qu’ils ont écrit la veille.

L’écriture des élèves. L’écriture quotidienne de petits textes commence le premier jour du CP, les enfants qui arrivent de maternelle savent déjà écrire quelque chose, on s’appuie sur leurs petits acquis pour démarrer l’écriture des petites histoires qui sont d’abord des mots-phrases, et très vite, parce qu’ils entendent les textes des autres, ce sont des phrases, lues en classe et imprimées dans le journal.

Je présente à mes élèves l’activité « j’écris une histoire ». Par « table » (= 6 élèves), guidés par moi, les enfants vont visiter le coin papier pour choisir du papier ou du carton, puis c’est au tour des trois autres « tables » de la classe. Chaque élève choisit son support d’écriture, pour le plaisir : blanc, coloré, transparent, rayé, quadrillé, brillant, mat… Les élèves écrivent sur des feuilles volantes. Le texte libre n’a pas de thème imposé.

« Qui veut un mot ? » De retour à leur table de travail, ils choisissent dans leur trousse ou dans le matériel à leur disposition dans la classe, un stylo-bille ou un feutre ou un crayon à papier, de couleur… La consigne : « Vous allez écrire ce que vous voulez, avec des mots que vous connaissez et des mots nouveaux, si vous voulez un mot, je fais un modèle sur une étiquette. » J’arpente la classe, un faisceau de bandes de bristol à la main « qui veut un mot ? demandez un mot ! pas chers les mots ! » (faut bien rire en classe !). Ils savent écrire leur nom, les mots « maman », « papa »… Nous appelons ces écrits quotidiens des textes libres.

Trois types de corrections. L’élève doit relire son texte avant de le déposer dans « la boîte des histoires ». Je corrige les textes le soir après la classe, j’y indique les corrections à faire. Je fais trois types de corrections :

  1. il y a les erreurs que je corrige moi-même au stylo-bille bleu ou noir, jamais au stylo ROUGE,
  2. il y a les erreurs que j’indique avec le code de correction, ces corrections-là sont un travail que l’élève devra faire dans la journée, l’information étant dans la classe,
  3. au CE1, il y a des erreurs récurrentes non-étudiées encore, que je rencontre dans plusieurs textes alors je les propose à la classe en collectif avec les phrases extraites des textes écrits. Au CE1, les corrections collectives, les réajustements ne doivent pas dénaturer la pensée de l’élève, c’est toujours dans le RESPECT du sens qu’elles se font.

le code de correctin affiché en classe guide l'enfant dans son travail de correction

Les textes libres sont lus aux autres par demi-classe (une demi-classe, environ 12 élèves lisent leur texte à la classe un jour, le lendemain l’autre demi-classe, entre 12 ou 13 élèves lisent à leur tour leur texte). La classe, c’est le premier public qui les accueille. Ces lectures sont ritualisées : des règles déterminées au cours des Conseils de la classe rappellent qu’on ne se moque pas et indiquent les attitudes : celui qui lit son texte est debout devant le groupe qui écoute, tous tournent leur corps vers celui qui lit, personne ne parle et le lecteur doit parler fort.

Un texte est choisi. Il est recopié par moi au tableau, au début du CP j’écris avec deux écritures ; cursive (aux élèves je dis – c’est l’écriture attachée -) et d’imprimerie, avec les majuscules. Le texte au tableau est lu et relu, ensemble, puis un par un, en désignant chaque mot avec une baguette en bois. C’est le travail collectif en français car les élèves vont « faire des remarques ».

 

Quand un élève vient faire une remarque sur un mot du texte, il émet une hypothèse, il fait une supposition plus ou moins étayée. Il doit prouver ce qu’il avance, il vient se planter devant le texte, montre un mot avec la grande baguette et parle de sa remarque au groupe dans un grand silence car on écoute, on se demande…

Aujourd’hui, c’est le texte d’Inès qui est choisi :

« Aujourd’hui j’ai ramené un livre qui s’appelle Les Lettres de mon Moulin »

Les remarques des élèves : « dans le mot « moulin, les deux dernières lettres ça fait « in » comme dans Tintin » (il y a dans la classe un grand poster de « Tintin au Tibet »).

Sélim qui parle, montre le mot Tintin, il attend en regardant ses camarades. La réaction est immédiate « c’est vrai ! On le voit et on l’entend, non on l’entend pas…si on l’entend ! » Quand la discussion dure, j’interviens en « chantant » c’est-à-dire en faisant trainer le son « mouliniiiinnnn » « oui on l’entend ! » Le groupe approuve la remarque, Sélim peut écrire à la craie sur le tableau son observation : il entoure « in »et trace une ficelle et au bout écrit « tintin » où il entoure « in ».

Sélim est chargé de « faire » la pancarte des « in » qui sera complétée au fil des jours et qui se compliquera avec la rencontre des « ein » « ain » « ym » « im ».

Le lendemain, c’est le texte de Hugues qui est choisi :

« Les lapins de la ferme vivent dans un clapier. Le fumier c’est de la paille salie par de la bouse de vache. »

Les remarques des élèves : « dans le mot bouse, la 4ème lettre c’est « s », on le voit mais on entend « z » comme dans « tata Rosita « . Le texte de Magali sur Tata Rosita est affichée car il a été précédemment choisi et il a déjà été l’objet des remarques des élèves. « on pourrait faire une pancarte » c’est Malika qui fait cette proposition, elle explique »il y a deux bruits avec le s », en attendant, pour que tous soient concernés, je demande aux élèves d’en faire le brouillon sur leur ardoise.

Ils tracent à ma demande deux colonnes, une pour les mots où s fait le bruit z et l’autre avec des mots où le s siffle.

C’est un petit moment de travail collectif avec moi au milieu d’eux, avec les mots qui fusent, tous cherchent des yeux des modèles dans les écrits affichés, se montrent leur ardoise. Le procédé Lamartinière est pratique (ardoise et craie) pour ce travail collectif , il permet rapidement des mises au point collectives et je peux rapidement corriger une lettre à l’envers, faire un modèle, signaler une lettre oubliée, une lettre bancale…

Le texte choisi quotidiennement est toujours recopié sur une grande feuille, signé par l’auteur et affiché, il servira pour l’écriture d’autres textes.

On fabrique des « pancartes ». Les pancartes sont complétées tous les jours en fonction des « rencontres » que l’on fait dans les textes des élèves, ce sont des listes où sont regroupés les phénomènes orthographiques et grammaticaux qui se ressemblent ou des mots qui ont un « son » identique et qui ont été signalés par des remarques. Ces pancartes affichées dans la classe sont des outils d’aide pour continuer à écrire. Elles sont régulièrement utilisées pour être complétées, et quand la pancarte contient beaucoup de modèles, nous organisons des tris à l’intérieur. Leur quantité augmente rapidement alors, nous les classons dans une grande boîte ouverte, à disposition sous le tableau et annotée de ce qu’elle contient.

Par exemple, une liste de mots rencontrés contenant le même son que l’on complète par d’autres mots avec ce son : la pancarte des « oi », celle des « c, qu, k », la pancarte des « S », la pancarte des « en…ant »…

 

 

 

 

 

 

Très vite, au CP vers février, les remarques des élèves se portent de plus en plus sur la conjugaison horizontale :

« après « tu » toujours un « s », après « nous » toujours « ons », après « vous » toujours « ez », après « ils » toujours « nt », une pancarte – après « je » souvent un « s » – et une liste « je dis, je sais, je fais… », jusqu’au jour où dans les remarques un élève dira « dans – je joue – c’est pas un « s » « . Alors nous retournons à la pancarte des « je » et notons un début de liste où après « je » il y a « e » – je chante, j’essaie… et créons deux colonnes : l’une avec « je » S et de l’autre avec « je » E, et on ira bientôt vers les groupes des verbes…

Plus tard, on se préoccupera de conjugaison verticale sous forme de tableaux. Pour l’instant, les remarques des élèves disent : après « il » souvent un « t ». Jusqu’au jour où on voit dans le texte choisi « il crie »… Il y avait tellement de verbes dans la pancarte des « il » qu’on a dû faire un tri : les verbes du 1er groupe et les autres… Pour les autres groupes, on a tout le temps… plus tard , on se préoccupera de conjugaison verticale sous forme de tableaux. « Mais ce sera sans danger parce que l’habitude de s’exprimer et la découverte du plaisir d’écrire auront, jusque-là, constitué l’essentiel. On n’aura pas tari l’expression, ni tué le plaisir d’écrire en s’angoissant et en angoissant les enfants. C’est l’essentiel… » (P. Lebohec)

Une pancarte pour des verbes au passé-simple en CP.

Les élèves aiment écrire des petits textes imitant les contes que je lis à la classe (« Il était une fois… »), on y rencontre le passé simple, le plus souvent à la troisième personne du singulier et à la troisième personne du pluriel, alors on complète : après « il-elle-on » je mets « t » ou « e » on rajoute une colonne « je mets « a », une liste est faite avec des extraits des textes où on a rencontré « il eut »… Dans la pancarte : après « ils-elles » je mets « ent », on rajoute trois colonne « je mets « inrent » « urent » èrent »… Même si le passé simple n’est abordé que plus tard dans les programmes, ici on en a besoin, alors en fonction de ce qu’on « entend », on complète les pancartes des « ils-elles » et « il-elle »…

La fiche de français quotidienne. En même temps qu’un enfant note sa remarque au tableau, les autres écrivent sur l’ardoise, vérifient, contestent ou approuvent. Dans la journée, ils feront chacun une « fiche de français » (signalée par un point dans le plan de travail), ce sont des exercices d’entrainement qui reprennent les remarques du matin.

Le texte choisi reste toute la journée au tableau, le lendemain il est copié sur une grande feuille, signé et affiché en classe.Tous les élèves ont le même nombre de textes choisis et affichés, il y veillent et recomptent sur les murs pour voir si il y en a « pareil ».

L’écrit-lire

Dans nos classes, la lecture et l’écriture ne sont pas séparées, on écrit pour quelqu’un (les correspondants, les lecteurs du journal de la classe), on lit la pensée de quelqu’un (les correspondants, d’autres journaux scolaires, les livres, les documents…). Ce que dit l’autre, par écrit, ça compte, ce qu’on lui dit par écrit, ça compte aussi.

L’activité ECRIRE est quotidienne, c’est un travail obligatoire inscrit dans le plan de travail de chaque élève, chacun détermine, en fonction des projets dans lesquels il s’est engagé, ce qu’il va écrire. Si on n’est pas engagé dans la rédaction d’un compte rendu d’enquête qu’on appelle « recherche », si on n’a pas de lettre personnelle à écrire à son correspondant, alors l’écrit du jour sera un TEXTE LIBRE et cela sera noté comme tel dans le plan de travail.

Les textes des élèves sont écrits par tâtonnements répétés, sous un réseau d’influences diverses et nécessaires : la richesse culturelle de la classe, les échanges indispensables avec l’extérieur : lecture des journaux scolaires qu’on reçoit, et du courrier régulier des correspondants (parfois un texte libre est inspiré par la vie de nos correspondants), les projets de recherches des élèves, issus de leurs questionnements et notés sur une grande feuille affichée, où les approches de réponses sont dans des textes d’adultes, dans les lectures de textes d’adultes…

Quand un élève écrit, il fait appel à des outils d’aide :

  • les dictionnaires : pour le CP et le CE1 nous utilisons les répertoires orthographiques – 3600 mots pour écrire tout seul, éditions PEMF – Mouvement Freinet).
  • les boîtes contenant nos pancartes d’aide enrichies chaque jour,
  • les textes affichés : histoires choisies, grande lettre des correspondants…
  • l’aide d’un camarade avec qui on peut travailler,
  • l’aide de l’enseignant qui peut s’assoir à sa table….

 

 

 

 

 

Est-ce que les textes sont de l’oral retranscrit ?

A l’oral, les phrases sont souvent incomplètes, avec des abréviations et des mots raccourcis. Clément, en parlant, dit :  » j’vais l’dire  » mais il écrira  » Je vais le dire ». Cela montre que les enfants savent que quand ils écrivent il y a des précautions à prendre pour être compris. Pour ces raisons, je lis tous les jours des histoires à la classe, des contes, des romans, des poésies. Mes élèves entendent que le texte écrit est différent du dire oral.

Est-ce que les textes produits par les élèves sont de l’écrit ?

Généralement, dans les textes libres, mes élèves entrent d’emblée dans le vif du sujet, chacun sachant qu’il lira son texte devant ses camarades et la maîtresse : « J’ai joué aux billes avec ma petite soeur. » « Ma tata m’a tressé les cheveux et elle m’a mis une barrette. » « J’aime faire ma lecture avec ma maman. » On est loin des textes que lisent les gens : journaux, romans, essais…

Pour éviter l’enfermement, pour que les acquis linguistiques s’enrichissent, les élèves entendent des textes d’adulte tous les jours.

Lire des textes à la classe est primordial, pour que les textes des élèves sortent de leur condition scolaire. Progressivement, il y a imitation. Charline (mars CP) écrit : « Il était une fois un petit oiseau multicolore. Il avait des plumes bleues, rouges, vertes et des plumes oranges. Un jour, il s’envola et il partit jusqu’au marché. Un marchand le vit et le prit. » Ce n’est plus le temps présent ou le passé-composé habituellement utilisé par les élèves au CP, mais elle s’essaie au passé-simple qui est le temps des contes.

Pour sensibiliser les enfants à beaucoup de formes et de fonctions de l’écrit, le lis des textes très variés : de la poésie de Desnos un jour, le lendemain un chapitre de l’Illiade, le jour d’après La Sorcière du placard au balai, le lendemain, le début de l’histoire de Marcellin Caillou de Sempé, puis une bande dessinée, Tom-Tom et Nana, puis Le Chat Botté… A l’oreille chacun s’imprègne d’une langue élaborée, qu’on pourra réinvestir dans les textes.

Pour que les acquis linguistiques s’enrichissent, il faut faire découvrir aux enfants-élèves les grands textes de la littérature dès le CE1 (7 ans). C’est à l’heure du moment « poésie » que les élèves découvrent et mémorisent des passages des textes classiques.

Les accès à la poésie sont très variés et d’une grande liberté, mais dès le CE1 à 7 ans, on a l’obligation morale de donner aux élèves de la vraie littérature à dire, à déclamer, à mémoriser. C’est une « nourriture » indispensable qui participe à l’immersion des élèves dans la langue.

Trop couramment, les enfants apprennent en classe des petites comptines ou des soi-disant poésies qui sont des textes simplistes aux évocations rebattues, car on croit toujours qu’ils n’ont pas l’âge de comprendre, or « Un enfant de cet âge n’est jamais arrêté par les mots si on les lui explique. De plus on s’aperçoit très vite qu’il est un juge intraitable. Lorsque le texte est médiocre, il l’abandonne ou l’utilise comme une comptine ; si le texte est doté d’un pouvoir constituant, il le garde en lui, le dit, le redit, le fait vivre au quotidien… Une quarantaine de textes, articulés autour d’un thème choisi en début d’année avec les élèves, permet dans une grande dynamique du savoir et de l’épanouissement (qui ressemblerait dans l’idéal à un « loisir studieux ») d’aborder toutes les préoccupations de ces enfants. La joie, la haine, la peur, l’amour, la mort, le souvenir, la nostalgie… sont nommés. » explique Marie Dominique de Coulhac qui vient tous les jeudis pour nous offrir sa sélection : dans ses classeurs pleins à craquer, se côtoient Baudelaire, Rimbaud, Rilke, Octavio Paz, Bachelard… Le thème choisi cette année c’est le goût.

« L’immersion de très jeunes élèves dans les textes littéraires et poétiques produit des résultats (…) car ils possèdent un réel pouvoir de construction. », elle précise : « en CE1 et CE2, c’est L’âge béni où les enfants comprennent tout, n’ont peur de rien.. »

Exemples de textes appris cette année (CE1) et leur impact dans la classe

Ces extraits de grands textes classiques ont été choisis par Marie Dominique de Coulhac.

Nous sommes abonnés au « Journal des Enfants » qui est un journal hebdomadaire d’informations qui explique simplement l’actualité aux 8-14 ans.

Il contient deux pages, page 1 : ce qui se passe en France, page 2 : ce qui se passe dans le monde.

C’est un écrit d’adulte qu’on lit, on y trouve des évènements à raconter à nos correspondants, sur ce qui se passe dans notre région : « les inondations, faire du roller sur les berges de la Seine le dimanche, une naissance au zoo… ».

On pourra commenter : « un cargo échoué à Belle Ile et une marée noire… » et sur ce qui se passe dans le monde : « la fin de la guerre au Kosovo, l’esclavage d’enfants en Afrique dans les champs de coton », en lisant l’article, mes élèves apprennent que des enfants à 6 ans ne vont pas à l’école et travaillent déjà. Certains élèves vont rédiger un petit compte-rendu dans le style du journal.

« Au Burkina-Faso les élèves sont très nombreux dans les classes, ils construisent leur école eux-même, les enfants aident pour faire le ciment et transportent les briques en terre. Autrefois, ce pays s’appelait le Haute-Volta. » Ramatoulaye CE1

Pour leur fournir d’autres textes d’adultes à imiter, à s’imprégner, les élèves lisent régulièrement dans des textes documentaires, une information décrite qu’ils réutilisent pour écrire un exposé ou un compte-rendu qu’on appelle dans la classe : « recherche ».

La lecture de livres. L’activité « bibliothèque » inscrite tous les jours au plan de travail de chaque élève, est obligatoire : c’est mettre le nez dans un album, ou parcourir une bande dessinée, ou s’atteler à un passage documentaire dans les petits livrets appelés Bibliothèque de Travail ou BT ou BTj ( éditions PEMF ), ou dans un des numéros du journal « La Hulotte » .

Les élèves ont aussi d’autres lectures :

  • la lecture à voix haute du courrier que nous recevons sous la forme d’une grande lettre collective des correspondants, qui s’adressent à toute la classe,
  • leurs recherches pour nous et leurs réponses à nos questions,
  • la lettre d’un élève qui nous écrit pour nous dire ce qu’il a aimé dans notre journal,
  • les lectures individuelles de la lettre personnelle du correspondant qui est un ami au loin.

Grâce aux moments de parole des élèves, aux « histoires » qu’ils rédigent, aux courrier des correspondants, se dégagent des thèmes de recherches individuelles et collectives : cela sera de l’Histoire, de la Géographie, des Sciences Naturelles et c’est à l’intérieur de ces « matières » que nous faisons des mathématiques et du français. Pour que le travail en français et en mathématiques se fasse dans les activités d’écriture et de lecture quotidiennes, la classe s’engage dans des actions réelles, on crée notre journal et nous avons des correspondants.

Je « tire » mes élèves vers les savoirs, j’impose au moins une recherche à rédiger dans la semaine, une lecture au moins une fois dans la semaine du journal et d’un texte documentaire, les autres jours, l’activité « lire » est organisée par l’élève lui-même. Je peux vérifier dans les plans de travail individuels la trace de ces activités imposées par moi, mais gérées par eux comme ils le veulent, ils restent maîtres de leur organisation.

 

Mois après mois, les textes se diversifient

  • Les textes libres où l’enfant s’exprime librement sur sa vie scolaire ou familiale, et dans des histoires inventées…
  • Les lettres pour les correspondants (« bonjour mon ami… »),
  • le courrier adressé aux classes qui nous envoient leur journal,
  • les petits compte-rendus (recherches) après une lecture de documents,
  • des modes de fabrication pour faire un objet avec lequel on va jouer, par ex. : une salière, une grenouille qui saute, des rosaces colorées….
  • des poésies,
  • des contes,
  • des petits « livres »

 

 

 

Exemples de textes écrits par les élèves (CP et CE1)

 

Textes écrits par les élèves CP et CE1

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