Le bilan a des règles de fonctionnement.
En fin de journée, d’abord silencieusement, chaque élève regarde son plan de travail et se demande : « qu’est ce que j’ai fait aujourd’hui ? », il barre d’une croix le travail fait, entoure d’un cercle le point qui correspond à un travail qui n’est pas terminé. C’est le bilan du travail de la journée.
Alors, à 16h, l’élève responsable de l’heure annonce « bilan ! ».
Un groupe de 6 élèves (6 élèves c’est 6 tables regroupées, -l’espace dans la classe) fait le bilan de sa journée à voix haute, au groupe-classe qui écoute.
Pour cela, l’un après l’autre, chaque élève de ce groupe lit son plan de travail avec les codes 
utilisés par tous ( le travail fait – le travail pas encore terminé, à faire le lendemain – le travail commencé mais pas terminé, à terminer le lendemain), la classe et moi entendons un résumé de ce que l’élève a fait dans sa journée et l’entraide peut s’organiser…
Le groupe écoute, peut questionner, féliciter et prévoir l’entraide.
Il y a valorisation des réussites ou constat d’un problème dans l’organisation du travail de certains. Le travail de chacun concerne tout le monde, pas d’indifférence aux difficultés d’un élève, chacun sait que cela peut lui arriver de ne pas finir le travail de la journée et sait que les autres vont réfléchir pour l’aider à finir la semaine, cela donne une série d’interrogations des autres : « Comment as-tu fait pour rester si longtemps sur le microscope ?… tu n’as pas eu le temps de passer à la bibliothèque ? ni d’écrire une histoire aujourd’hui… moi demain je peux lire avec toi… »
C’est systématique, dans la coopération tous les élèves de la classe sont concernés et impliqués dans l’entraide.
Ceux qui sont félicités parce qu’ils ont « terminé » tout ce qu’ils avaient prévu de faire et que la classe applaudit, surtout quand c’est la première fois, se mettent au service des retardataires et s’engagent pour aider. Anas, responsable de la pancarte du « coup d’main », écrit le nom des élèves tuteurs, ainsi l’entraide est organisée pour le lendemain (définition de ce que c’est aider dans le Conseil) 
L’élève « qui n’a pas terminé sa journée de travail » va améliorer sa gestion individuelle avec un ami, un voisin de table. On pourrait craindre que ce soit toujours les mêmes qui aident… mais non, les élèves aidés aspirent eux-aussi à devenir « aidant » c’est un signe de progrès et aussi d’amitié.
Il y a des bilans plus larges dans le temps.
Ils sont fait tous les matins quand on remplit le plan de travail.
On vérifie l’avancement des projets, on regarde le grand agenda mural : les dates d’envois du courrier prévu aux autres classes qui nous écrivent, les échéances pour l’envoi du colis aux correspondants, les résultats partiels ou définitifs de nos recherches et la publication du journal… 
Après les bilans de la journée et avant « l’heure du conte », nous faisons le ménage de la classe et les responsables des rangements (bibliothèques, coin-papier, ordinateurs, coin des jeux, semainier…) s’activent. Tous ont une responsabilité de « ménage ».